ou du moteur perpétuel
à la question : » Pourquoi n’y a-t-il pas rien ? « , il a été répondu : » Pour que le Néant soit, il lui faudrait annuler – in petto – l’idée même de sa propre existence. D’ où, si le néant n’existe pas, alors quelque chose doit exister. »
à la question : « Pourquoi s’il n’y a pas rien alors il y a tout ? », il a été répondu : » Concevoir une limite à la possibilité d’être, c’est admettre la préexistence d’un principe fondateur qui – ipso facto – ramène au pourquoi » ; il a également été répondu : » Si le néant n’existe pas alors le néant existe comme négation de tous les possibles, donnant ainsi de l’existence au tout. »
à la question : » Quelle est la nature du tout ? » il a été répondu : » Contrairement au néant qui ne peut s’annuler lui-même et être, le tout s’embrasse lui-même en tant qu’être : il est à la fois tout et partie du tout « .
On détermine ainsi qu’ au bal des infinis, l’impossibilité de rien emmène le tout ; mais la première, dépitée, contemple l’autre fou qui s’emballe et s’enivre de sa propre odeur. Il ressent la puissance de chaque partie de son corps et prend ainsi conscience de tout son être qui se conceptualisant, dès lors se désincarne lui faisant perdre – in fine – le sentiment de son existence. C’est le stress, le cœur s’emballe, il transpire, le goût revient – et cætera. Voudrait-il s’arrêter, faire une pause dans l’un ou l’autre état qu’il ne le peut : elle le regarde toujours, inconsciemment il le sait.
Le tout alterne entre son état de conscience et celui de son existence. Il ne peut être ni l’un ni l’autre seulement, ni l’un et l’autre à la fois poussé par la nécessité d’absolu. L’alternance entre ces deux états génère une vibration qui inonde l’univers des possibles.
Fiat Lux, et Lux Fuit