Archives de Mai, 2016

                                               Plus éternel que l’Eternel il y a
car si, dans l’opinion commune que l’on s’en fait, Dieu est sans limite, il est en conséquence sa propre limite, rien ne pouvant lui être extérieur. Or la conscience que je décrirais comme « être l’idée d’être » , ainsi tout autant incréée que le divin car ne nécessitant à l’identique, rien d’autre qu’elle même pour exister, peut toujours se dépasser sans se renier en prenant conscience de la conscience de la conscience etc… or que Dieu ne pouvant se regarder lui-même, impose là, une limite à son univers.

Pareillement, nulle limite ne pouvant qualifier son omnipotence, la capacité d’effacer son existence il a : hors de Lui il n’y a rien, sans Lui il n’y a rien. Dieu est l’antithèse du Néant. Or la conscience en toute humilité, ne peut s’annuler ; le cherchant elle ne ferait que se reproduire à l’infini : la conscience de l’annulation de la conscience de l’annulation de la conscience etc…Ainsi La conscience est antinomique au néant car elle lui interdit le statut d’existant qui ramène irrémédiablement à son propre champ .

L’éternel créateur complémentaire du néant meurt sous le coup de la conscience . Il réalise alors l’illusion de l’omniscience : il sait tout car il est tout. Il est conscience. Il n’est «que» conscience.