Archives de juin, 2016

 

Il n’y a pas de destinée mais tout à parcourir
Tout est là, sans cause à révéler
Il n’y a rien à inventer mais tout à découvrir
Tout est là, infiniment entremêlé
Quoi qu’encore, dire là n’implique pas s’y tenir

La conscience en son être y confinant le néant, y trouve par nature et par confrontation, la totalité de l’être. Tout est là sans besoin ni désir; tout est là sans condition initiale, sans nécessité d’exercer un choix car rien ne peut à la conscience, être infiniment antérieur, pas même un principe, pas même un hasard ; rien ne peut lui être étranger, rien dans un ailleurs qui n’existerait pas, pas même l’infime possibilité d’occurrence d’un invraisemblable imaginaire.

Au tout être nous le voyons, les dualismes partisans pourraient opposer la raison du non-être, plongeant ainsi la conscience dans un dilemme existentiel,  shakespearien dans le sens d’un choix qu’elle aurait à paraître sans doute, mais non dans celui de l’état car la conscience est le dilemme, elle en est chacune des parties exclusives l’une de l’autre, tout autant que chacune des parties concomitamment et ni aucune des deux par ailleurs. Tout existe, tout et son contraire. Vérités axiomatiques, paradoxales ou apories. L’idée d’existant n’est qu’un parti pris parmi d’autres.

L’ancien monde et son éther métaphysique asséché par la soif des savoirs devint l’univers et sa relativité spatio-temporelle ; il est aujourd’hui le multivers et sa fonction d’onde quantique « supraphysique ». Tout est là, passé, présent, futur, là dans un bref instant infini; tout est là, ici et au lointain, là dans un point d’espace infini, tout est relié, tout est un. Le multivers est un point infini ouvrant sur une infinité de points infinis qui et caetera… Si c’était un livre, chacune de ses lettres appartiendrait à une infinité d’autres livres. La conscience en est le lecteur qui se faisant une – une conscience parmi d’autres – parcourrait une histoire , le temps de la lecture séquentielle étalant l’espace de l’action.

Qui voudrait passer d’un livre à l’autre deviendrait quelqu’un d’extra-ordinaire tout en restant lui-même :  C’est extra !

Le gène en dit peu, si peu

Publié: 5 juin 2016 dans vues au loin
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Quand la course au séquençage du génome humain fut lancée, tous nous fûmes en pâmoison devant l’ampleur de la tâche à accomplir. Songer plutôt : plusieurs centaines de milliers de gènes à isoler, inventorier,  explorer… La compétition se promettait d’être longue, opiniâtre ; l’enjeu colossal, presque biblique, une hélice pour une autre en Babel… et puis bof, ou flop, ça c’est fait ; on l’a presque su.

25000, en gros ! Tout le génie humain expliqué dans un nombre aussi ridicule ! Car il s’avère que seule une partie du chromosome contient des codes génétiques actifs. Une misère d’informations donc, face à une condition humaine complexe ; le compte n’y est pas et suggère d’autres raisons… inconnues. On parle depuis d’épigénétique, une sorte de propriété du tout, intelligente et magique, et supérieure à la somme des propriétés des gènes devenus simples fabricants de matériaux, bruts. Les ARN pourraient surpassés l’ADN, de simples messagers devenant capteurs d’expériences nouvelles. J’ai aussi lu, et pourquoi pas, qu’il y a des microtubules sur l’axe des chromosomes qui fonctionneraient comme une antenne cosmique, à l’écoute d’une information intelligente , électromagnétique et quantique et tout aussi cosmique !

A savoir que l’orge vie sur la base de 32000 gènes actifs : sûre qu’elle nous mettra tous en bière.