Quand la course au séquençage du génome humain fut lancée, tous nous fûmes en pâmoison devant l’ampleur de la tâche à accomplir. Songer plutôt : plusieurs centaines de milliers de gènes à isoler, inventorier, explorer… La compétition se promettait d’être longue, opiniâtre ; l’enjeu colossal, presque biblique, une hélice pour une autre en Babel… et puis bof, ou flop, ça c’est fait ; on l’a presque su.
25000, en gros ! Tout le génie humain expliqué dans un nombre aussi ridicule ! Car il s’avère que seule une partie du chromosome contient des codes génétiques actifs. Une misère d’informations donc, face à une condition humaine complexe ; le compte n’y est pas et suggère d’autres raisons… inconnues. On parle depuis d’épigénétique, une sorte de propriété du tout, intelligente et magique, et supérieure à la somme des propriétés des gènes devenus simples fabricants de matériaux, bruts. Les ARN pourraient surpassés l’ADN, de simples messagers devenant capteurs d’expériences nouvelles. J’ai aussi lu, et pourquoi pas, qu’il y a des microtubules sur l’axe des chromosomes qui fonctionneraient comme une antenne cosmique, à l’écoute d’une information intelligente , électromagnétique et quantique et tout aussi cosmique !
A savoir que l’orge vie sur la base de 32000 gènes actifs : sûre qu’elle nous mettra tous en bière.