Archives de la catégorie ‘Moi, je roule pour Mélenchon’

     Dans l’univers du fantastique les maîtres d’aujourd’hui ne sont plus romanciers mais savants mathématiciens. Sevrés de l’éther omnipotent des anciens, les cosmologues modernes transcendant l’éphémère volupté des graines extatiques, s’adonnent aux champs, des champs de ci des champs de ça,  squattant l’espace de Planck à l’infini, ficelé de photons, bosons, gluons et gravitons.

     Et c’est à l’aube du siècle de réflexions, alors que tant de jeunes esprits mûrirent sous le soleil de ses incertitudes, là dans le couffin d’un gigantisme technologique tandis que la casserole cosmique était traversée par tant d’ondes ontologiques, là que ce qui devait absolument être vu se révéla à son spectateur , sujet d’un unique spectacle : le boson de Higgs sans qui la matière ne pouvait exister. Et dans l’excitation de ce champ d’allégresse comme un écho outre-Atlantique, le graviton lui-même, sans qui rien ne tourneraient rond, apparut !! Alléluia.

     Ces deux prouesses récentes, ces deux avancées majeures etc… sont à mon sens encore plus fantastiques car elles démontrent notre capacité à ce que la matière soit. Cependant, la définition du monde est avant tout un acte politique non de découverte car à l’instant où nous le réduisons à une possibilité d’exister, il nous engage avec lui sur le chemin que nous venons de lui envisager. C’est là, la très grande force de notre conscience collective. Ainsi des particules de champs dans la casserole cosmique : l’homme en a rêvé et Dieu l’a fait pour le meilleur et pour le pire .

     Dans un univers plus local, celui de notre quotidien, nous sommes confrontés , pour qui le voit bien, à certaines casseroles à l’effet quantique, en ce que leur contenu dépend exclusivement de l’angle sous lequel on/je le regarde. Ces casseroles principalement se trouvent pendues aux basques de gens auxquels on pourrait vouloir nuire et elles en tracent leur chemin. Mon ami (j’ai choisi cette option) Mélenchon en est un exemple sonore et je vous invite, vous incite même, à en examiner chaque occurrence avec l’œil critique de celui décidé à prendre ses propres mesures : seul l’électron libre transporte l’énergie électrique le long des fils du destin.

      Je me livre souvent à des lectures obscures et savoureuses, qui toujours, sous l’effet de leurs contraintes hermétiques et a contrario, me propulsent et me libèrent dans l’excitation d’un voyage initiatique. Comme si, passant par ce trou aux bords rugueux, mes vieilles peaux s’en trouveraient grattées, épluchées, extirpées, rendant à mon corps sa vitalité et sa souplesse originelles, pourrait-on dire mieux : la conscience de soi !

     Alors abruti en ces temps de violences institutionnelles aggravées par la corruption généralisée de nos élus faussement sortis du chapeau démocratique, je rencontrais cette idée fantastique de « Changer d’ univers »… dans un titre édifiant, revigorant pour l’éternel et sans autre possible optimiste que je suis, un livre quantique à souhait et dans la pleine conscience « bouddhique ».

     Pour faire court et juste histoire de dire en un temps relativement bref ce que j’imagine déjà de son contenu, l’univers est sans étendue, identique à un point et cependant Multivers d’informations, catalogue incommensurable et exhaustif de l’ensemble de tous les possibles : c’est là notre réalité ultime et primaire. Nous vivons ou plutôt effilons parmi ces multiples et par le fait de notre conscience, un fil du temps le long duquel, pris dans la sphère de boucles d’influences rétroactives entre passé et futur, notre présent se demande encore s’il dispose d’un quelconque libre-arbitre !

     Or, tout acte de conscience créatrice génère au sein des attendus de la fonction d’onde cosmique, un champ morphique, une sorte d’initiative modélisante dont l’amplification est susceptible à partir d’un certain seuil, d’influencer les boucles rétroactives du temps et de provoquer un saut d’un fil à l’autre du destin, un saut pour observer une autre réalité tout autant non-vraie que la précédente mais à l’intérieur de laquelle les vibrations de l’être s’harmoniseraient à la conscience de soi.

    Se contenter de la plainte renforce l’idée du présent dans le futur ; seule l’action novatrice implante dans le futur sa vision du chemin à parcourir. Alors si comme moi, votre humanisme ne vibre pas sur le fil du jour qui nous est imposé, voyez si vous ne pouvez reconnaître en Mélenchon le 1 que vous pourriez faire 2 et que nous pourrions faire 3 et 4 encore et jusqu’au seuil de la création d’un univers individuel et collectif (mais n’est-ce pas pareil finalement ?) plus harmonieux et juste ? …

merci à Philippe Guillemant, Ruppert Sheldrake, lama Darjeling Rinpoche et tant d’autres…

ou le parti pris des affaires publiques

6 rep« Il n’y a de nature humaine que celle qui se détermine socialement »

Notre société est notre espace contraignant de liberté. Elle nous modélise mais nous pouvons être les maîtres des formes. Cette dimension du champ politique est fondatrice de la démocratie à la stricte condition que le peuple l’investisse.

Cette idée dont je suis convaincu avec force, que nous sommes nés « libre » dépasse la simple notion historique de l’homme libre/citoyen opposé à l’esclave privé de droit ; elle va plus loin que la déclaration universelle de cette liberté. Elle n’est pas de l’ordre d’un droit inné et inaliénable, elle est notre nature.

Et c’est une nature vierge !

D’où la prégnance de notre espace historique dans le développement personnel. D’où encore la primauté donnée dans toutes les civilisations, à l’éducation et à la discipline personnelle dans un premier temps pour différencier et exalter notre humanité comparée à une nature animale, dans un second temps pour prétendre au bonheur d’une vie harmonieuse.

Pour progresser vers ce destin individuel qui engage forcément le collectif, la société doit alimenter un cercle éducatif vertueux pour que la génération d’adultes de demain soit collectivement plus proche du but que celle d’aujourd’hui : c’est notre responsabilité de parents que l’on ne peut déléguer aux générations futures.

Françaises et français de tous les horizons, citoyens de ce pays qui est le notre, nous avons en commun une défiance totale envers la classe dirigeante, politique et financière. Le pouvoir corrompt parce que nous le donnons : trop et à des personnes qui s’en nourrissent. L’alternance politique de ces trente dernières années est une illusion démocratique quand à chaque fois les prétendants élus n’ont jamais mené la politique pour laquelle ils étaient mandatés et jamais dans  l’intérêt de la majorité des citoyens.

L’incroyable bêtise du temps présent, le signe dans nos vieilles et immatures démocraties occidentales que les gens s’indignent et se désolidarisent des pouvoirs centraux dans des référendums d’initiatives populaires de plus en plus nombreux faisant appel à l’indépendance, l’incurie politique allant de paire avec la voracité financière et bien d’autres sujets d’écœurement encore, tout ceci me heurte et heurte toutes les personnes que je peux rencontrer. Alors si l’on fait le maillage de toutes les personnes heurtées qui en rencontrent d’autres, on doit bien arriver à une trentaine de millions de françaises et de français dont l’énergie réformatrice pourrait se retrouver dans une constituante afin de déterminer les contours d’une république, non pas de gauche ni de droite ou du centre, mais une république qui assure qu’en toute circonstance le peuple définit les orientations et peut en suivre la mise en œuvre de manière autoritaire.

On a les hommes politiques que l’on mérite : honte à moi ! (saisi dans ma part de responsabilité collective, ouf :  il me reste ma part individuelle pour compenser !)

http://www.m6r.fr/2014/09/je-signe-pour-6e-republique/