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ou y ‘a pas de quoi

Notre mémoire collective est remplie d’une superbe collection de massacres : femmes, enfants, hommes mais pas que : animaux, paysages, ressources naturelles…

Moi-même en tant que français je suis dépositaire d’une partie du catalogue, parfois victime parfois auteur… En ce moment pour nous, depuis quelques décennies, c’est plutôt calme et puis on a offert à l’humanité le concept d’universalité des droits de l’homme… C’est vrai que nous même, on n’a pas tout compris tout de suite et encore maintenant… une situation mal gérée, un sentiment de haine qui s’installe… la raison reste fragile qui s’emplâtre facilement de boues !

Alors moi, républicain convaincu que la solution est déjà en nous, j’aurais tendance à prier, Notre dame de la République, comme pour formuler un souhait solennel, Notre dame de la République… je souhaite que mon désir d’homme libre me préserve de toute exaction dont je ne pourrais être fier ; je souhaite que l’équité universelle soit le moteur de toutes mes décisions et je souhaite enfin que, dressé face à mon avenir, faisant table rase de toute raison passée, mon regard dispose avec équanimité de toute chose là afin que la paix des uns soit le soutien de ma propre paix et que ma propre paix soit le garant de celles des autres.

Que l’ esprit de chacun s’élève hors de la boue native comme un tribut versé à notre destinée commune.

ou son contraire…

Ils se félicitent, se congratulent, se pressent et s’empressent l’un , l’autre ; ils s’enflamment d’humanisme et s’ auto-flagellent encore et encore de promesses radieuses. Ils partagent le même humour taquin et joyeux et s’inquiètent aussi, si, du sort des opprimés…

L’un est natif au pays du siècle des lumières hollywoodiennes. Il porte le noir comme un drapeau porte un symbole et s’exclame comme un prophète.

Lui porte la plume au pays des droits de l’homme tel Napoléon tirant à boulets rouges sur la perfide Albion enclose dans la plus grande rade d’Europe.

Mais le petit pois coloré qui fit pencher la chance s’en est retourné vivre sa dépression programmée, sa mal-bouffe, laissant le bureau ovale telle une coquille vide.

Mais le sphinx et l’aigle impérial n’ accouchèrent que d’un ordinaire pigeon et de son lot  de fientes et roucoulades épandues sur les ouailles citadines.

Les pages blanches de Stockholm ne seront pas écrites ; les zéros ne changeront pas de lignes de comptes ; rien n’ a bougé, rien.

Mais finalement pas de quoi être déçu, retournons-nous vers cette vérité première :

« L’idéal n’est pas le masque d’un seul, c’est l’attribut de tous « .