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ou : quand Big Bang côtoie la Belle au Bois Dormant

Les partisans d’un matérialisme sans âme, sur la foi de formules mathématiques impératives bien qu’hypothétiques à la base, affirment qu’au début de tout, l’Univers est un point (sans dimension) vibrant d’une énergie infinie : pas plus, pas moins.

Soudain la chose explose (il le fallut bien) à la vitesse d’une impossible lumière noire puis tout s’éclaire enfin, et l’espace se donne au temps, ou bien son contraire, dans l’alcôve féconde d’un nuage de poussières atomiques etc… figuré dans un elliptique entonnoir déversant à rebours sur tous les murs d’écoles, nos treize milliards et demi d’années d’existence !!

Celui qui poursuit ses études peut en savoir plus.

Notre univers-bulle est un dodécaèdre plat, chiffonné et discontinu soit une boule à douze faces dans laquelle la géométrie plane fonctionne (les parallèles de l’école primaire restent parallèles jusqu’à l’infini) ; quand on arrive sans s’en apercevoir tout contre une de ses faces, on « rerentre » à l’intérieur de la bulle par la face opposée ainsi on élude la définition d’un bord qui imposerait l’existence d’un derrière ; enfin les grandeurs mesurées y ont des valeurs en pointillé comme une résolution d’écran à la valeur de Planck, un quanta pixelisé à dix puissance moins trente-cinq pour éviter que tout calcul sombre dans l’infini. Il faut ensuite imaginer une matière inconnue, invisible et donc noire pour que les galaxies tournent correctement dans son ombre électrisée par une énergie tout aussi noire et mystérieuse. Quant à notre matière ordinaire que l’on croyait bien connaître, elle se traîne dans le champ de Higgs dont l’existence ne tenait qu’à un fil de boson trouvé miraculeusement ou à  bon escient dans le Grand Accélérateur de Particules de Genève par un bouffeur de fondue qui venait de perdre son croûton…

L’expérience extatique d’un astrophysicien en quête de modèles l’élève au niveau de Transfiguration d’un Saint. Il en revêt la robe de bure pour cacher dans ses manches les grains très matériels du chapelet de ses grands vœux.